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Total War: Warhammer III

Total War: Warhammer III

Aussi bon qu'on l'attendait !

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Comme son nom l'indique, Total War: Warhammer III est le dernier opus de la trilogie de jeux de stratégie basés sur le jeu de plateau Warhammer Fantasy. La formule reprend beaucoup de bases de ses prédécesseurs. Les joueurs doivent y construire un empire sur une carte, au tour par tour. Cependant cette fois avec un accent beaucoup plus poussé sur la narration.

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La trame principale peut donc être vécue à travers les yeux des différentes nations du jeu via des illustrations figées de toute beauté. Les environnements froids prennent la place des déserts et tropiques des deux jeux précédents. Le conseiller du premier opus est de retour, avec comme rôle de devoir nous conduire à un dieu mourant pour récupérer une goutte de son sang. Son doublage mérite d'ailleurs tous nos compliments et son intégration dans le jeu est parfaite. Il ne fait nul doute qu'il a sa propre mission mais n'en reste pas moins un excellent support pour les nouveaux joueurs.

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Les factions sont nombreuses. D'abord les quatre anciens dieux. Khorne, Tzeentch, Slaanesh et Nurgle sont tous représentés avec leurs chefs et mécaniques uniques. Que vous choisissiez les très agressifs démons de Khorne ou les Pères de la Peste de Nurgle, Creative Assembly a pensé à tout, même à donner deux doubleurs différents aux deux têtes de Tisse-Destin, représentant aviaire de Tzeentch.

Cette attention au détail rend les démons très intéressants. De plus, il existe un démon supplémentaire servant les quatre dieux et pouvant donc puiser parmi les quatre unités. Cependant, il perd logiquement sa spécialisation si vous ne choisissez pas l'option.

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Cette campagne est aussi un peu différente dans le sens où vous nommez votre personnage. Vous débloquerez aussi des parties de votre corps qui se transformeront. Les dimensions des dieux sont accessibles dans votre campagne et sont sublimes, très fidèles à la source. Mon petit préféré étant celui de Tzeentch. L'une des nations s'opposant aux Démons n'est autre que Kislev, bouclier du nord thématiquement très inspiré par la Russie, la Pologne et l'Ukraine. Un peuple fort mais divisé mené par trois chefs légendaires : la nouvellement couronnée Tsarine Catherine Bokha, magicienne de glace dont la campagne tourne autour du sauvetage d'un dieu mourant.

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Le second leader est Kostaltyn, très religieux et rappelant beaucoup Raspoutine, son objectif est le même que Katarina mais les deux sont bloqués par un conflit civil. Le troisième, débloqué lorsque vous jouez avec les deux premiers, restera un secret pour ne pas vous spoil. Kislev est probablement la faction la plus simple pour les débutants, les soldats sont polyvalents et ils disposent d'une cavalerie.

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Les autres nouveaux arrivants sont ceux du Grand Cathay, un royaume inspiré par la Chine. Si vous aimez incarner un empire humain, le Grand Cathay est fait pour vous. Cette faction a l'avantage d'avoir un gigantesque mur les protégeant des incursions du Chaos et leur spécificité réside dans le fait que leurs chefs peuvent alterner entre une forme humaine et une forme draconique dévastatrice en bataille. Par exemple, Miao Ming invoque la foudre et les orages lorsqu'elle est en dragon.

Zhao Ming, l'autre chef de Cathay, dispose d'une forme de dragon renforcée au fer, lui permettant d'infliger énormément de dégâts au corps à corps. Les deux ont aussi accès à la mécanique des caravanes, déverrouillant la possibilité d'envoyer de l'argent sur différentes routes pour le commerce. Vous aurez beaucoup d'histoires textuelles à lire pour décider si vous sauvez ou non vos convois.

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Le Grand Cathay comporte aussi une mécanique d'harmonie. Le Ying et le Yang doivent être en équilibre pour bénéficier de buff. Les différents types de soldats, technologies et bâtiments déséquilibreront l'harmonie. Enfin, vous pouvez aussi pré-réserver le Royaume des Ogres, un peuple semi-nomade vivant pour la guerre, les banquets et la l'or. Présentés comme des mercenaires dans l'opus précédents, j'ai aimé tester leurs deux chefs et leurs armées composées d'infanterie monstrueuse et de chamanisme les rends uniques sans oublier leur passé lié à Kislev et Cathay.

Peu importe la race ou le chef que vous choisissez, ils partagent tous des bases communes. Chaque personnage peut monter de niveau et gagner des compétences ou montures, assez similaire au système de Herores of Might and Magic. Vous construisez des villes et gagnez de l'argent pour recruter votre armée. Puis viennent les batailles, bien meilleures que celles des anciens jeux. Je ne saluerai pas suffisamment l'idée des mini-sièges dans lesquels vous vous battez pour des villes sans vrais murs. Pour vous défendre, vous pouvez construire des tours, murailles et autres éléments pour vous protéger des attaques.

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Creative Assembly a aussi pris soin d'intégrer plus de verticalité aux villes : plus de lieux pour les embuscades et l'artillerie notamment. Les petits ponts suffisent à créer des scénarios uniques. Ces nouveautés s'appliquent aussi aux sièges plus grands. En retour, les matchs reposent plus sur la prise d'objectifs. TTW3 propose aussi un nouveau mode Horde dans lequel vous devez capturer des sites contre un ennemi infini. Le mode classique a reçu une refonte assez profonde. Non seulement vous choisissez les troupes avec lesquelles commencer mais vous avez aussi des renforcements à disposition via des points.

Pour le moment, ce mode nécessite un peu d'équilibrage car des stratégies permettent d'avoir énormément de points d'un coup. Il est également possible de jouer en coopération parmi trois campagnes et ce jusqu'à huit joueurs. La première campagne est la même qu'en solo mais les deux suivantes sont plus petites et courtes. La nouveauté quasiment révolutionnaire pour la série étant que vous et vos amis pouvez faire vos tours en même temps pour gagner énormément de temps.

Le jeu a aussi une interface beaucoup plus ergonomique. La diplomatie est bien plus intéressante. Vous pouvez voir exactement ce qui est nécessaire pour parvenir à un accord. Elle permet de sécuriser vos alliés pour par exemple emprunter une armée. Il est aussi possible de voir vers où vont vos alliés sur la carte. Mais ma fonctionnalité préférée étant de pouvoir avertir les ennemis lorsqu'ils sont sur mon territoire. S' ils ne décampent pas, vous pouvez leur déclarer la guerre sans conséquences diplomatiques.
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Une autre nouveauté très bienvenue est la construction d'avant-postes avec vos alliés. Cela permet de recruter des troupes permettant des stratégies uniques. Cette fonctionnalité est aussi importante pour pouvoir affronter toutes les menaces du jeu. La musique représente également un vrai bond en qualité, aidant grandement à maintenir l'ambiance inquiétante et sombre. Le doublage est en demi-teinte, certains personnages ont des voix parfaites, d'autres pas vraiment. Par exemple, le personnage de Tzeentch bénéficie d'un très bon doublage mais le prince Démon du Chaos est beaucoup plus générique. Vous rencontrerez aussi quelques problèmes et bugs visuels comme des unités volantes incapables de toucher des troupes au sol. J'ai aussi eu quelques crashs.

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Total War: Warhammer III est aussi bon que prévu. Difficile de ne pas faire encore un dernier tour avant d'aller au lit. Malheureusement, pas de mods pour le jeu et la bundle complet avec les deux opus précédents n'est pas encore disponible mais malgré ces quelques défauts, ce troisième opus referme parfaitement la trilogie, impressionnant tant par sa beauté, son design sa musique et ses mécaniques...

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09 Gamereactor France
9 / 10
+
Les batailles à grande échelle, l'interface ergonomique, les trames narratives fantastiques, varié et très beau...
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Quelques bugs, un équilibrage à parfaire en multi...
overall score
La moyenne de Gamereactor. Quelle note lui attribueriez vous? La moyenne est établie à partir des notes accordées par les différentes rédactions européennes de Gamereactor

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