Blood & Truth

La suite très attendue du court-métrage de London Heist est enfin arrivée et apporte un monde plus épanoui avec de nombreuses scènes et beaucoup plus de voyous. Blood & Truth est la tentative de London Studio de créer une véritable suite au segment populaire de VR Worlds, que les joueurs ont félicité pour sa sensation tactile, ses excellents doublages et son action immersive. Nous sommes heureux d'annoncer que Blood & Truth a réussi à transformer cette courte démonstration en un jeu complet. C'est une expérience plus satisfaisante pour ceux qui ont aimé ce premier teaser de VR Worlds.

Blood & Truth ne suit pas directement l'histoire London Heist, alors ne vous attendez pas à une histoire majeure ou à des retours de personnage. Dans Blood & Truth, vous êtes pris dans une guerre entre deux organisations souterraines : votre entreprise familiale et de nature similaire, dirigée par un groupe de grands méchants qui sont résolus à prendre le contrôle de votre "activité" à tout prix. Cependant, l'incroyable travail de capture de mouvement et de doublage vous attire, et même si vous savez que c'est ridicule et démesuré, vous ne pouvez vous empêcher de vous laisser entraîner dans l'histoire, qui est aussi bien rythmée que sanglante.

Même si la majeure partie du jeu se déroule dans la capitale anglaise, vous débutez dans une destination très éloignée, quelque part au milieu du désert. Lors de cette opération, le jeu présente ses mécanismes de base, notamment le mouvement des personnages et la manipulation des armes. Nous avons joué à travers le mode histoire en utilisant les contrôleurs de déplacement, qui n'ont aucun défaut. La majorité des prises de vues, des brèches et du crochetage des verrous se sont bien déroulées avec les commandes de mouvement. La façon dont les deux mains utilisent une arme de manière indépendante fait que vous vous sentez toujours à l'aise pour abattre vos ennemis. Il n'y a jamais habituellement plus de cinq ou six ennemis à la fois, mais avoir la liberté de sélectionner les ennemis autrement que de gauche à droite, améliore la sensation de combat.

Au-delà de ça, d'autres mécanismes s'articulent autour de l'escalade et du déplacement. L'escalade est agréable, car les contrôleurs de Move agissent comme des échelons, ou des barres de suspension, et la quantité de mouvement physique nécessaire est tout à fait tolérante. En ce qui concerne le mouvement des personnages, on a beaucoup parlé du manque de fluidité du jeu, mais le système en place fonctionne assez bien. En général, vous avez quelques zones de couverture sur lesquelles vous pouvez vous déplacer au milieu d'un combat, et le jeu comporte également une zone statique dans laquelle vous pouvez déplacer votre corps, un peu comme le système de Superhot VR. Globalement, les fonctionnalités fonctionnent bien, dans les limites d'utilisation des contrôleurs. Le jeu réussit par ailleurs à équilibrer les interactions manuelles avec la prise de contrôle.

L'histoire commence et s'enchaîne rapidement lorsque vous rentrez à Londres, et lorsque vous rencontrez votre famille : le jeu met en valeur la qualité de la voix et de la capture de mouvements, avec des performances de Steven Hartley (Tony Sharp) et Jay Taylor (Nick Marques) particulièrement impressionnante. Une grande partie de la distribution est peut-être excessivement cockney, mais on ne s'en plaint pas de cette rencontre à mi-chemin entre James Bond et Guy Ritchie. Nous ne révélerons rien de l'histoire, mais soyez prêt à dégainer votre arme et à tuer.

Le jeu aurait pu toutefois être amélioré, notamment avec la longueur et la structure de son mode campagne basé sur des histoires. Dans l'état actuel des choses, le jeu se déroule en quatre actes, avec une sorte de d'introduction, de début, de milieu et de fin. Tout cela est assez typique, mais nous pensons que le style de jeu et l'histoire racontée auraient été bien adaptés à un format épisodique. Les drames policiers sont un point de référence idéal, et un écran "La suite la prochaine fois" qui apparaît après chaque acte majeur aurait permis à l'histoire de respirer un peu plus. Les jeux de réalité virtuelle peuvent être difficiles à jouer pendant plus d'une heure ou deux, ce qui signifie qu'ils auraient bénéficié d'une structure plus divisée. Le jeu démarre vraiment au bout de cinq heures environ. Une structure épisodique aurait pu permettre d'ajouter plus de contenu au fil du temps également...

Les modes bonus présents dans le jeu offrent très peu de rejouabilité en dehors de la campagne principale, mais Sony dit qu'il reste encore beaucoup à faire. De nouveaux contenus tels que des classements, du newgame+, une difficulté accrue et des défis supplémentaires sont à venir, mais au lancement, les seules options sont de rejouer les missions de scénario individuellement ou de participer à un très bref mode Time Attack.

Le Time Attack n'est rien de plus qu'une cible et chacune des cinq arènes ne prend pas plus de deux minutes à être complété. Dans cet état d'esprit : les extras promis sont manquants, en espérant que le jeu bénéficiera vite d'un bon support après son lancement.

Ce qui est dans le jeu est génial, mais ce qui manque brille par son absence et déçoit un peu. Encore une fois, un format épisodique aurait été plus adapté, d'autant plus que Blood & Truth s'affiche sous la forme de nouvelles, d'une durée de cinq heures au total. Cependant, ces cinq heures sont fantastiques, qui offre un ajout incroyable à la bibliothèque PSVR de quiconque.