Sorti depuis près de deux ans dans les salles d'arcade nippones, Tekken 7 débarquera enfin sur consoles début 2017. Nous y avons joué sur PS4 (en utilisant un pad DualShock).
Commençons ce petit aperçu par le mode histoire. Nous n'avons que très légèrement pu y goûter, à l'occasion d'un combat mettant aux prises Heihachi et Akuma (Street Fighter) lors du dernier salon de l'E3 au mois de juin. Et cela nous avait pour le moins impressionné.
Avant l'affrontement, on a le droit à une cinématique où l'on voit les deux protagonistes se chambrer. Vient ensuite une série d'instructions apparaissant à l'écran, incitant entre autres à éviter des projectiles envoyés par notre rival, en l'occurrence ici Akuma. On a particulièrement apprécié les transitions entre les cinématiques et la façon avec le combat est lancé.
Visiblement échaudé par les critiques à l'égard du scénario offert par Tekken 6, Bandai Namco a eu à cœur de bien faire les choses cette année. Et ça semble être le cas, on a désormais le droit à une campagne plus profonde et assez fun.
Le mode Arcade offrait ici la possibilité de s'initier à travers trois combats contre l'IA, le dernier étant contre Akuma. Il s'agissait évidemment d'une version d'essai et le contenu sera largement étoffé à sa sortie. Nous nous y sommes essayés à plusieurs reprises avec différents personnages. Des historiques comme Kazuya, Steve, King ou encore Hwoarang. Tous conservent leurs techniques de base tout en étant légèrement renouvelés. On a aussi pris les commandes de quelques petits nouveaux : Akuma, Claudio, Gigas, Katarina, Kazumi, Lucky Chloe ou encore Shaheen.
Ces derniers venus sont complémentaires et enrichissent agréablement le roster originel. Nos persos préférés sont d'ailleurs des visages inédits, à savoir Claudio, Shaheen et Kazumi. Le premier a un design plutôt cool, et sans doute un caractère plus profond et tourmenté que son apparence peut le laisser suggérer. Shaheen est également élégant et a tout pour plaire. Il devrait à n'en pas douter être un des grands chouchous du public. L'épouse de Heihachi (et au demeurant la mère de Kazuya), la puissante et téméraire Kazumi, est quant à elle relativement facile à prendre en mains. Pour ceux qui craignaient qu'Akuma soit inadapté à la licence en raison de sa morphologie et de ses pouvoirs initiaux, pas d'inquiétudes. Son intégration l'a rendu légèrement plus humain, voire carrément plus docile...
Tekken 7: Fated Retribution propose par ailleurs plusieurs nouveautés en termes de gameplay. On retrouve ainsi le «Rage Art» et le «Drive Rage ». A ne pas confondre avec la mécanique appelée « Rage », certes améliorée mais qui est présente depuis Tekken 6. Moins ravageuse, l'utilité principale de cette dernière est dorénavant d'actionner le «Rage Art».
Le « Rage Art » peut infliger d'importants dégâts, bien qu'ils puissent être évités ou bloqués. Etant donné qu'on ne peut s'en servir qu'une seule fois par round, le timing est donc primordial. Cette nouvelle fonction permet aux joueurs en difficulté d'inverser la tendance en un instant. Injuste mais haletant.
En ce qui concerne le « Rage Drive », il est plus ou moins difficile à exécuter en fonction des combattants. Il nécessite de sacrifier notre « Rage » et peut, à l'instar du « Rage Art » donc, changer en quelques secondes seulement la physionomie d'un combat.
Le rendu général du jeu est de qualité, les animations sont fluides et on n'a pas constaté de chutes quelconques de framerates. Un point essentiel dans ce genre de divertissements comme on le sait. Les graphismes sont assez impressionnants, le gameplay complet et bien dosé. Le casting est lui extrêmement convainquant, très complémentaire et savamment complété par de nouveaux arrivants qui ont autant de répondant que les anciens. Si ne n'est souvent plus. Le mode Histoire a de côté été totalement repensé, apportant plus de profondeur à l'aventure solo.
Nous avons en revanche été désagréablement surpris par la longueur excessive des temps de chargements, dignes de la PS1. On suppose que la mouture finale aura corrigé, du moins partiellement, cette curieuse tare. Mais qu'importe, Fated Retribution semble bien parti pour rapidement être considéré que le meilleur titre de la saga !