Les cinq meilleures performances de Jake Gyllenhaal

Subscribe to our newsletter here!

* Required field

E-mail *

Name *

(5) Enemy (2013)

Dans le thriller élégant de Denis Villeneuve, Jake joue le double rôle d'Adam et d'Anthony, deux personnes dont l'apparence est presque identique mais dont la personnalité diffère nettement. Ici, Jake réussit de la meilleure des façons à offrir deux interprétations qui, sans tropes ni surjeu, diffèrent suffisamment pour que nous, dans le public, puissions les distinguer, mais pas au point que l'une ou l'autre se sente plate ou invraisemblable. La subtilité de son jeu fait des merveilles pour les deux personnages.

(4) Brokeback Mountain (2005)

Il nous a dit par la suite que tout le monde, y compris son agent et son manager, lui avait déconseillé d'accepter le rôle de Jack Twist dans le remarquable drame d'Ang Lee, mais près de 20 ans plus tard, nous savons avec une grande certitude que c'est bien sûr une chance céleste qu'il ait refusé d'écouter. Car ici, bien sûr, Jake est brillant. Gyllenhaal dépeint Jack comme un jeune homme d'abord joyeux, curieux, bondissant et idéaliste, qui se transforme lentement mais sûrement en la personne qu'il condamnait dans sa jeunesse. La colère, le regret et la déception remplissent son cœur brisé dans une performance qui enchante encore après toutes ces années.

(3) Donnie Darko (2001)

Jouer un adolescent privé de sommeil, sans ambition, qui ne veut rien d'autre que se révolter - alors que de larges pans de la vie s'effondrent peu après qu'un moteur d'avion s'est écrasé sur la maison où vous vivez, est bien sûr plus facile que de mêler cette interprétation à celle d'un jeune homme hypnotisé et meurtrier à qui l'on demande d'accomplir divers actes de violence par l'intermédiaire d'un fantôme déguisé en lapin dans ce remarquable classique. La performance de Gyllenhaal dans Donnie Darko restera à jamais l'un de ces rôles révolutionnaires dont on se souvient avec joie et fascination.

(2) Prisoners (2013)

Il y a une noirceur inhérente à l'intérieur du détective Loki dans le thriller magique et sombre de Denis Villeneuve, et cela a beaucoup à voir avec le jeu d'acteur de Jake. Il donne vie à son personnage en essayant initialement de maîtriser et d'étouffer le désir de poursuivre la vérité et la justice en causant aux auteurs de crimes la même douleur que leurs victimes ont été forcées d'endurer - pour ensuite succomber à ces émotions primitives. Loki est un personnage secondaire dans une histoire où un père cherche désespérément sa fille kidnappée, mais malgré la qualité de l'interprétation de Hugh Jackman, c'est toujours Loki qui suscite le plus ma curiosité longtemps après le générique de fin.

MEILLEURE PERFORMANCE D'ACTEUR DE JAKE GYLLENHAAL :

(1) Nightcrawler (2014)

Il y a quelque chose de légèrement absurde, presque exaspérant, dans le fait que Gyllenhaal n'ait pas remporté d'Oscar pour son rôle de Louis Bloom dans l'étude de caractère magiquement intense, sombre et profondément fascinante de Dan Gilroy, dans laquelle Jake endosse le rôle d'un photographe indépendant maniaque. Dans les nuits éclairées au néon de Los Angeles, il photographie des morts comme s'il s'agissait d'annonces immobilières, marchant littéralement sur des cadavres pour obtenir la photo, avec une conviction et une intensité qui sont aussi regardables aujourd'hui qu'elles l'étaient il y a dix ans. Jake est vraiment furieusement bon dans ce rôle, pour lequel il a d'ailleurs considérablement maigri, et il aurait évidemment dû remporter le Golden Boy pour ce rôle.