L'autre jour, nous avons rattrapé John Romero au DevGAMM de Lisbonne, et si nous lui avons également demandé plus de détails sur son tout nouveau FPS encore secret, nous nous sommes naturellement penchés sur des classiques tels que Doom, Castle Wolfenstein, Heretic ou Hexen dans la vidéo suivante.
À un moment donné, la conversation s'est orientée vers des mots à la mode plus techniques des années 90 tels que Deluxe Paint, NeXTSTEP, la profondeur de couleur limitée et la façon dont les choses étaient faites à l'époque, ce qui nous a amenés à interroger Romero sur le mème plus récent, ou le défi, de Doom exécuté sur des imprimantes, des voitures, des tablettes de chocolat et à peu près tout ce qui est équipé d'un écran.
"Oui, c'est l'une des bases de code les plus portables que tu puisses trouver. C'est écrit en C", explique-t-il. "Et la chose qui a fait que Doom est allé très vite, c'est le moteur de rendu, qui a été fait en langage d'assemblage sur un 8086. Il y a donc un tas de code C, et puis il y a le langage d'assemblage en plein milieu du C pour faire en sorte que cette seule bande aille vite. Ce code est en fait écrit en C, juste au cas où tu n'écrirais pas en langage d'assemblage, n'est-ce pas ? Tu peux donc décommenter la ligne C et cela fonctionnera, mais beaucoup plus lentement. Mais c'est un exemple de ce que tu dois traduire en langage assembleur. Et si tu fais cette seule fonction, alors tout le rendu ira vite."
"J'ai été très surpris qu'un bâton de grossesse ait en fait assez de mémoire vive pour contenir Doom et le faire tourner", s'amuse-t-il plus tard lorsqu'on lui demande quels sont les appareils les plus surprenants qu'il ait vus faire tourner le jeu. "Et puis faire en sorte que les bactéries génèrent une capture d'écran de Doom, et c'est comme huit heures par image pour parcourir Doom avec les bactéries qui créent chaque écran".
Quel est ton mème préféré "Doom qui tourne sur" ?