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Final Fantasy XV

Final Fantasy XV

Alors que la sortie du jeu approche à grands pas (le 29 novembre), Gamereactor a pu apprécier avec un peu d'avance le nouveau chef d'œuvre de Square Enix.

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Contrairement au monde du cinéma, relativement peu de réalisateurs de jeux vidéo sont connus et associés de façon significative à leurs projets. Parmi les plus célèbres, les noms de Shigeru Miyamoto, Rod Ferguson, Jade Raymond et Hideo Kojima reviennent inlassablement. Et depuis des années, celui de Hajime Tabata est également devenu familier aux fans de RPG, et au-delà.

Nous avons mis brièvement la main sur le jeu que Tabata lui-même n'a pas hésité à critiquer ouvertement depuis qu'il a remplacé Tetsuya Nomura en 2014. Nous avons écrit notre preview en gardant à l'esprit la mission principale que s'est fixée le réalisateur du jeu : restaurer le lustre de Final Fantasy, une série culte du jeu vidéo.

La scène d'ouverture du premier chapitre, dans laquelle on voit le roi Régis faisant ses adieux à son fils Noctis est d'emblée convaiquante. Un travail artistique d'orfèvre et un casting qui semble à la fois séduisant et accessible. Même lorsqu'on est plongé dans une situation captivante, on ne peut s'empêcher d'admirer les détails exquis des personnages et d'être absorbé par les nuances de leurs expressions. Regis apparaît ici affaibli après des années passées à surmonter tous types d'épreuves. Noctis n'est quant à lui qu'un enfant qui ne peut pas voir au-delà de son propre reflet dans le miroir.

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On aperçoit de fortes personnalités, réalistes et facilement identifiables. Notamment lorsque que nous retrouvons Noctis et ses copains Ignis, Prompto et Gladiolus en train de pousser leur voiture en panne. C'est sans doute l'une des scènes d'ouverture les plus insolites jamais vues dans l'histoire du jeu vidéo. Et c'est d'autant plus surprenant venant d'un RPG japonais. Elle illustre bien notre propre concept de réalité, avec un scénario relativement complexe, et cette bande de jeunes insolents avec la voiture de papa, encore inconscients de ce qui les attend.

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Pour eux, il ne s'agit encore que d'un simple road trip, en direction du mariage du jeune prince visant à l'union des états voisins. Un scénario à première vue simpliste, voire enfantin. Mais il est étoffé par des enjeux politiques majeurs et qui nécessitent toute notre attention. Les personnalités et les interactions entre les personnages sont ainsi des points forts incontestables de ce Final Fantasy XV.

Ceci est une annonce:

Final Fantasy XIII a été largement et assez justement critiqué pour être trop linéaire, mais les premières missions du XV laisse l'histoire évoluer plutôt librement. Cette notion de liberté se traduit effectivement par le fait que Noctis et sa bande peuvent, dès le départ, s'essayer à tout, de la pêche à la lutte contre les bêtes nocturnes colossales. On aurait d'ailleurs peut-être aimé être plus guidé, notamment pour comprendre les compétences de combat, car l'action dégénère ici trop vite à notre goût.

Le combat est le noyau dur de Final Fantasy. Encore une fois, l'approche de FFXV et son idéal de liberté permet au quatuor de se déplacer stratégiquement autour des cibles. Nous sommes aux commandes de Noctis, qui peut choisir d'attaquer en utilisant l'une des quatre armes ou outils. Très vite, le jeu incite à l'utilisation d'une attaque éclipse, une technique de téléportation qui permet à Noctis de se déplacer à travers différents points bien mis en évidence. C'est similaire à ce qu'on peut retrouver par ailleurs dans des titres comme Dishonored ou Destiny. Et c'est surtout diablement efficace pour prendre le dessus sur l'adversaire. Jusque-là peu convaincant, Noctis se transforme en un instant en un redoutable guerrier, impressionnant il faut bien l'admettre.

Le reste de l'équipe est dotée de compétences différentes et complémentaires, du guérisseur au pur guerrier, dans le style classique du JRPG japonais.

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Le jeu est assez indulgent si on se met à appuyer sur tous les boutons pendant le combat, mais la première véritable mise à l'épreuve de l'équipe - un Dual Horn - montre clairement les avantages du travail d'équipe, lorsqu'il est coordonné de surcroît. On a aimé la façon avec laquelle les compagnons de Noctis annoncent à haute voix leur stratégie avant la bataille. Si cette stratégie est suivie, il y a des points bonus de capacité (AP) attribués en cas de victoire. Les AP sont utilisés pour acquérir de nouvelles capacités dans l'Astralsphere, l'arbre de compétences de FFXV situé dans le menu de progression.

Au final, le gameplay, qui semble au départ quelque peu de décousu, s'avère assez complet, avec différentes équations à résoudre. On peut par exemple rencontrer ici créatures exotiques et variées, lesquelles se révéleront de plus en plus difficile à combattre. Mais le gameplay de Final Fantasy XV reste celui d'un JRPG exigeant d'innombrables petites batailles pour survivre aux principaux affrontements et aux diverses rencontres impromptues.

Final Fantasy XV porte les stigmates d'une série à la recherche d'une nouvelle identité, mais nos plusieurs séances de prise en main - au cours desquelles nous n'avons pas été restreint dans nos actions - nous a confirmé que l'équipe de développeurs nous a concocté un véritable Final Fantasy.

Pour connaitre notre avis après 50 heures de jeu, il faudra attendre notre test complet dans un peu moins d'un mois maintenant, puisque Final Fantasy XV est prévu pour le 29 novembre prochain...

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